Chronologie de Paris

Pour un article plus général, voir Histoire de Paris.

Les limites de Paris depuis le IVe siècle.

Présentation chronologique, par date, d'évènements historiques de la ville de Paris la capitale de la France.

Vieux Paris devant la tour Eiffel à l'exposition universelle de 1900.

Préhistoire

La rue des Pirogues-de-Bercy, lieu où ont été découvertes des pirogues du néolithique.
  • 40000 av. J.-C. Attestation de présence humaine sur le site de Paris.
  • 4200 av. J.-C. Attestation d’habitation permanente à Paris. Lors de fouilles en 1991 à Bercy, mise au jour de plusieurs pirogues en chêne, un arc et des outils, entre autres.

Antiquité

  • Avant -300 : arrivée de la tribu gauloise des Parisii dans la région.
  • Lors de la civilisation celtique, elle se nommait Loutouchezi[1],[2], c'est-à-dire habitation au milieu des eaux, que les Romains transformèrent en Lutetia, Lutèce et que le géographe Ptolémée nomme Lucotetia.
  • Vers 100 av. J.-C.
    • Premières monnaies d’or des Parisii.
  • -53 : grand conseil des Gaules en présence de Jules César. Les députés des Parisii ne sont pas là.
  • -52
    •  : bataille de Lutèce qui voit la victoire des légions de Labienus, lieutenant de Jules César, sur les Aulerques, les Sénons et les Parisii de Camulogène. Ces derniers occupent le site depuis plusieurs siècles. Les Gaulois préfèrent détruire les ponts et incendier eux-mêmes leur cité plutôt que d’y laisser entrer les Romains. L’incendie de la Lutèce gauloise permettra aux Romains de doter la ville d’une structure romaine rapidement, d’autant qu’avec sept collines et un fleuve, le parallèle avec Rome est facile.
  • Entre 14 et 37.
  • Entre 50 et 100 ap. J.-C.
  • 65-66.
  • Entre 100 et 200.
    • Construction à Lutèce de trois thermes alimentées par un aqueduc de 16 kilomètres longeant la Bièvre dont les thermes de Lutèce, d’un amphithéâtre de 17 000 places (les arènes de Lutèce) et d’un théâtre de 3 000 places, notamment.
  • Vers 250.
    • Martyre du premier évêque de Lutèce, saint Denis. Ce dernier fut l’un des sept évêques envoyés en Gaule pour l’évangéliser. Les succès enregistrés provoquèrent la haine des païens qui le firent décapiter sur la colline de Montmartre. La légende précise que saint Denis prit alors sa tête dans ses mains ; c’est la représentation la plus classique du futur saint patron de la France.
  • 275 ou 276.
    • Saccage probable par des envahisseurs germains de la rive gauche de la cité.
  • 291-292.
  • Vers 300.
    • Lutèce devient Paris.
  • Vers 308.
    • Construction d’un rempart autour de l’île de la Cité afin de la protéger des envahisseurs germains.
  • 346.
    • Vingt jours consécutifs de pluie en mars. Inondations.
  • 350.
  • 358.
    • Février à juillet 358. Le césar Julien est présent à Paris avant de partir en campagne contre les Alamans et les Francs.
  • 359-360.
    • Julien est présent à Paris après sa campagne victorieuse. Il séjourne probablement au palais qui devait se trouver à la pointe de l'île de la Cité, sur un lieu qui a été ensuite occupé par les rois mérovingiens. L'empereur Constance II demandant le transfert de deux ses légions sur le Danube, les troupes de Julien refusent et le proclament Auguste à Paris. Il le devient à la mort de Constance II en 361. Dans son Misopogon Julien indique : « Je passai l'hiver dans ma chère ville de Lutèce, elle est située dans une petite île, ou l'on n'entre que par deux ponts de bois (le pont au Change et le petit Pont). Il y croit un excellent vin, on commence à connaitre l'art d'y élever des figuiers.... »
  • 361.
    • Concile à Paris sur l’hérésie arianiste. Cette doctrine religieuse due au prêtre Arius ne reconnaît ni la divinité du christ, ni l’autorité du pape. Elle a été condamnée au premier concile de Nicée, en 325. Ce mouvement religieux chrétien s'est diffusé auprès de certains peuples germaniques, goths et burgondes. Les invasions de ces peuples va permettre à l’arianisme de s’imposer peu à peu à travers les parties de l'Europe qu'ils occupent progressivement. Paris devient, plus que Rome elle-même, la ville la plus hostile à l'arianisme et s'attache à rester fidèle au christianisme romain, le catholicisme[3].
  • 365.
    • Octobre à décembre 365. Premier séjour de l'empereur Valentinien Ier Paris.
  • 366.
    • Vers juin 366. Second séjour de Valentinien Ier à Paris. On lui apporte la tête de Procope vaincu par Valens. Il y reçoit Jovin, maître de la cavalerie, qui a vaincu les Alamans.
  • 383.
    • Bataille de Lutèce entre les forces du général Magnus Maximus proclamé empereur par ses troupes et celles de l'empereur Gratien.
  • Vers 385.
    • Passage à Paris de saint Martin qui guérit un lépreux à la porte Nord de la cité par un simple baiser et une bénédiction.
  • 397.
    • Novembre 397. « été de Saint-Martin » du 8 au 11 novembre : « les roses refleurissent ».
Sainte Geneviève
  • 451.
    • Geneviève de Paris exhorte les habitants à ne pas fuir face à l'approche des Huns d'Attila (qui se dirigera finalement vers Orléans). Ses mots restent célèbres : « Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications ». Elle devient le personnage le plus en vue de la cité.
  • 464-465.
    • Blocus de Paris par le roi franc Childéric Ier, qui chasse les Romains de Paris.
  • Vers 475.
    • Construction d’une basilique à l’emplacement du tombeau de saint Denis.
  • 486.
    • Sainte Geneviève négocie avec Clovis la soumission de Paris à son autorité. Clovis vient de remporter une victoire décisive sur le romain Syagrius, mais sainte Geneviève lui interdit toute entrée à Paris. Il assiège la ville où une famine se déclare. Sainte Geneviève organise le ravitaillement, et Clovis lève le siège. Cette situation tendue entre Paris et Clovis perdure pendant dix ans. Paris est alors un îlot nicéen au milieu d’un océan dominé par l’arianisme, et sainte Geneviève ne veut pas couper définitivement les ponts avec Clovis, roi païen et pas arianiste comme tous les autres rois barbares. La défaite de Syagrius, « le dernier des Romains », marque la césure parisienne entre l'Antiquité et le Moyen Âge, ou plutôt l'Antiquité tardive.

Moyen Âge

Haut Moyen Âge

  • 494 :
    • Clovis se laisse progressivement convaincre par son entourage catholique de se convertir. Les avantages politiques apparaissent en effet évidents, car de nombreuses cités restées farouchement catholiques, comme Paris, appellent de leurs vœux un roi catholique. Premier signe de cette conversion progressive, le baptême de son fils. Hélas, ce dernier meurt peu après le sacrement, déclenchant une colère noire de Clovis qui assiège alors Paris. Sainte Geneviève organise le ravitaillement de la ville. Clovis lève le siège.
  • 496 ou 498 :
    • La conversion de Clovis au catholicisme à Reims est accueillie par la liesse à Paris qui ouvre désormais en grand ses portes aux Francs convertis. La reconquête face aux hérétiques ariens peut commencer. Clovis est en effet le seul monarque catholique en exercice ; la France hérite du surnom de « Fille aînée de l'Église ».
  • 500 ou 502
    • ou 502 : Décès de sainte Geneviève ; elle est inhumée au sommet de la « montagne » qui portera désormais son nom. Clovis y fait bâtir l'église des Saints-Apôtres, plus tard débaptisée Sainte-Geneviève. Elle devient plus tard la patronne de la ville.
  • 508 :
  • 510 :
    • Proclamation de la loi salique : Afin de se positionner en refondateur de l’état de droit, Clovis fait rédiger entre 508 et 510 le premier code de lois français. Jusqu’à la Révolution française et la rédaction du Code Napoléon, ce code législatif reste à la base de la législation en usage. L’égalité entre Francs et Gallo-romains, la liberté de mariage, et la fin de la coutume du « droit de vengeance » y sont notamment proclamées.
  • 511 :
    • Fondation de l'église Saint-Pierre et Saint-Paul qui devint l'abbaye Sainte-Geneviève.
    • 10 juillet 511 : L'évêque de Paris Héracius est présent au concile d'Orléans.
    • Après le 29 octobre 511 : Mort de Clovis à Paris. Il est enterré dans l'église des Saints-Apôtres. Son royaume est partagé entre ses quatre fils. Childebert Ier est roi de Paris.
  • 522 :
    • Crue de la Seine[4]
  • 538 :
  • Vers 540 :
  • 543 à 547 :
  • 552 :
    • Un violent incendie ravage Paris
  • 553 :
    • Deuxième concile de Paris. La déposition de Saffaracus, évêque de Paris, est confirmée. Il est condamné à la réclusion dans un monastère.
  • 555 :
  • 557 :
  • Concile de Paris (557)[5] :
  • 558 :
  • 573 :
  • 576
    • Concile de Paris (576)[8] pour juger Prétextat, évêque de Rouen, Ragnemod étant évêque de Paris[9]
  • 577 :
  • Vers 580 :
  • 582 :
    • Chilpéric convertit de force de nombreux juifs parisiens.
  • 583 :
    • Février 583 : Première crue importante de la Seine mentionnée. Grégoire de Tours indique qu'il y eut une inondation si grande qu'entre la Cité et l'église Saint-Laurent, on ne pouvait aller qu'en bateau[10].
  • 583-584 :
    • Hiver très doux. Des roses au mois de janvier !
  • 585 :
    • Grand incendie qui ravage toute l’île de la Cité. Seule la cathédrale et les bâtiments qui en dépendaient restent intactes [11]
  • 595 :
    • Clotaire Ier rend un édit par lequel il ordonne que les gens établis à Paris pour le guet de nuit, sont responsables des vols, s'ils n'arrêtent pas le voleur[11].
  • 614 :
    •  : Concile (6e concile) sur la liberté des élections épiscopales et sur la juridiction des évêques sur les clercs. Depuis 535, et le concile de Clermont, les évêques étaient déjà librement élu par les clercs et le peuple[8].
  • 628-638 :
  • 651-656 :
  • 653 :
    • Concile de Paris (653) (7e concile)
  • 654 :
    • Décès de l’évêque Landry qui aurait été le fondateur de l’Hôtel-Dieu vers 651. Contrairement aux autres institutions d’assistance qui verront le jour par la suite, l’Hôtel-Dieu reçoit tous les miséreux et les malades, sans distinction. C'est, de fait, la première institution hospitalière, concept totalement inconnu de l'Antiquité.
  • 666 :
  • 691 :
    • Saint Médéric vient habiter une cellule située près de Paris, à proximité de l'« oratoire Saint-Pierre-des-Bois », à l'endroit ou se trouve actuellement l'église Saint-Merri.
  • 719 :
  • 754 :
  • 763-764 :
    • hiver très rigoureux du au  : La mer gèle en Normandie ! La Seine gèle sur toute son épaisseur à Paris[réf. nécessaire]. Il tombe jusqu’à dix mètres de neige dans certaines régions. Oliviers et figuiers détruits. Grande famine par la suite.
  • 781 :
  • 820 :
    • Attestation de la plus ancienne rue de Paris : la rue Saint-Germain.
    • Crue de la Seine[12]
Bateau viking
  • 821 :
    • Crue de la Seine[12]
  • 825 :
    • Concile de Paris (825)[13]
  • 829 :
    • Concile de Paris (829)[14]
  • 842 :
    • Crue de la Seine
  • 845 :
    •  : Les Normands sous les murs de Paris pour la première fois. À la tête des 120 bateaux Vikings pour 6 000 hommes, le Danois Ragnar Lodbrok : Charles le Chauve verse 7 000 livres d’argent pour obtenir leur départ.
    • Famine à la suite des aléas climatiques et des destructions normandes.
  • 846 :
    • Concile de Paris (846)[8]
  • 851 :
    • Concile de Paris (851)[8]
  • 854 :
    • Crue de la Seine[12]
  • 855 à 876 :
    • On recense onze famines en vingt ans.
  • 856 :
    •  : Deuxième raid normand sur Paris qui incendient la ville.
  • 857 :
    •  : Nouveau raid normand. Toutes les églises sont brûlées, sauf celles de Saint-Germain-des-Prés et de Saint-Denis, contre versement d’une solide rançon.
  • 858 :
  • 860 :
    • Construction du pont Charles-le-Chauve[15]
  • 861 :
  • 869 :
    • Nouveau raid normand sur Paris qui pillent l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
  • 870 :
  • 877 :
  • 885 :
    •  : Nouveau raid normand sur Paris de 700 bateaux normands pour 30 000 à 40 000 hommes sous les murs de la ville. Le siège durera 13 mois.
    •  : Après quatre jours d’assauts quasi permanents, les Normands doivent se résoudre à dresser un camp pour mener à bien le siège de la ville. C’est déjà une victoire pour le comte de Paris Eudes, qui dirige la défense de Paris. Pendant le siège de Paris, les Normands ravagent les environs de la cité mais tentent également des attaques contre la ville.
  • 886 :
    •  : Effondrement du Petit-Pont à la suite d'une crue permettant aux Normands de remonter la Seine en amont de Paris et piller ces zones. Il est remplacé par un pont de planches jeté sur les anciennes piles de bois auxquelles sont fixés des moulins à grains[16] : les Planches de Milbray[17] et qui tiendra jusqu'aux inondations de 1406. Le gros des troupes maintient le siège devant Paris.
    • Septembre 886 : Arrivée de l’empereur Charles le Gros qui répugne à livrer combat et préfère verser 700 livres d’argent pour faire lever le siège normand. De plus, Charles les autorise à aller ravager la Bourgogne, qui n’est pas encore entièrement soumise… Les Parisiens refusent cet accord et contraignent les Normands à démonter leurs embarcations afin de reprendre leur remontée de la Seine sans passer par Paris.
  • 887 :
    • Mai 887 : Nouvelle tentative de raid normand, mais les défenses parisiennes les stoppent.
  • 889 :
    • Juin-Juillet 889 : Nouvelle tentative de raid normand, mais les défenses parisiennes les stoppent encore.
  • 910 :
    • Nouveau raid normand.
  • Hiver 974-975 :
    • hiver rigoureux et long de novembre au 22 mars : la neige tombe encore en mai. Famine tuant le tiers de la population française et certainement la moitié des Parisiens.
  • 944 :
    • Un orage terrible ravage Paris[11].
  • 945 :
  • 965 :
  • 975 :
    • Une famine éclate pendant laquelle les hommes se dévorent entre eux[11].
  • 978 :
    • Octobre 978 : L’empereur Otton II fait le siège de Paris. Hugues Capet l’empêche de franchir le fleuve.
    •  : L’empereur Otton II lève le siège de Paris.
  • 978-996 :
  • 987 :
  • 995

XIe siècle

  • 1000 :
  • 1007.
    • Extinction du titre de comte de Paris, le comté revenant dans la main du roi. Le comté fut introduit par les Francs vers 480 à la place de la civitas (cité + sa zone d’influence directe, soit environ 2 500 km2 autour de Paris dans le cas de l’ex-Lutèce).
  • 1021.
    • Afflux d’étudiants à Paris pour suivre les cours du chapitre de Notre-Dame. Le premier maître illustre est l’archidiacre Albert, mort en 1040.
  • 1021 à 1029.
    • Famine chronique, avec cas d’anthropophagie les trois dernières années.
  • 1024 :
    • Concile de Paris (1024)[8]
  • 1031 à 1040.
    • Famine chronique, qui, selon le témoignage de Raoul Glaber touche les riches et les pauvres.
  • 1034.
    • Un terrible incendie détruit une grande partie de la ville.
  • 1037.
    • Incendie important ravageant plusieurs quartiers.
  • 1050 :
    • Concile de Paris (1050)[8]
  • 1060 :
  • 1074.
    • Concile de Paris (1074) qui repousse l’obligation du célibat pour les prêtres[19].
  • 1076-1077.
    • Hiver rigoureux et long du au , le plus froid du XIe siècle.
  • 1100.

XIIe siècle

XIIIe siècle

Sainte-Chapelle
  • 1248 :
  • Vers 1250 :
    • Construction de la Cura Regis, ou parlement, avec des premières sessions uniquement judiciaires. Le Parlement de Paris n’est pas un institut local mais national qui a autorité de la Picardie à l’Auvergne, des Pays de Loire à la Champagne.
  • 1252 :
  • 1253 :
  • 1254 :
    • Création du guet chargé de la sécurité et de la police de la ville.
    • Création par le roi saint Louis de l’hospice des Quinze-Vingts destinée aux soins de 300 aveugles.
    • Arrivée à Paris d’un éléphant qui sera offert par Louis IX à Henri III d'Angleterre. Ce dernier logera au Temple puis au Palais
    • Les Carmes s'installent quai des Célestins
  • Vers 1255 :
    • Le greffier du Parlement, Jean de Montmartre, ouvre le premier de ses registres, les Olim.
  • 1256 :
  • 1257 :
  • 1258 :
  • 1259 :
  • 1260 :
  • 1261 :
    • Le prévôt de Paris est désormais un simple fonctionnaire royal.
    • Concile de Paris (1261)[8]
  • 1264 :
    • Concile de Paris (1264)[8]
  • 1268 :
  • 1270 :
  • 1280 :
  • 1281 :
    • Au commencement de janvier, nouvelle crue de la Seine[12],[4], les ponts furent rompus, l'on ne pouvait aller des quartiers Saint-Denis et de la Cité, jusqu'à la croix des Carmes que par bateaux[27]
    • On commence à construire dans les environs de l'église Saint-Honoré
    • Concile de Paris (1281)[8]
  • 1292 :
    • Publication du fameux Livre de taille, source majeure pour l’Histoire des métiers à Paris. Ce document fiscal recense et pas moins de 300 rues.
    • Apogée de l’université de Paris qui reçoit du pape le droit d’enseigner toute la chrétienté.
  • 1296 :
  • 1299 :
    • Première mention de la construction d’une horloge à Paris.
  • 1300 :
    • Population de Paris estimée de 250 000 à 300 000 habitants.
  • Vers 1300 :
    • Apparition des premières enseignes afin d’identifier auberges et hôtels. Cette enseigne pouvait se limiter à un bouchon de paille ; c’est l’origine du terme « bouchon » appliqué aujourd’hui encore à certaines auberges et cabarets.
    • Première liste des noms de rues de Paris dans Le Dit des rues de Paris[28] par le rimeur Guillot de Paris. Ce document indique que la capitale comptait 310 rues dont 80 dans le quartier d'Outre-Petit-Pont, 36 dans la Cité et 114 dans le quartier d'Outre-Grand-Pont. Toutefois ne sont pas comprise les impasses, les rues sans chief et les rues situées hors des murailles[11].
      À cette époque, les rues de Paris, étroites, sombres, malsaines étaient sales et pour la plupart non pavées. C'était le voyer de Paris qui avait à charge la voirie de la ville.

XIVe siècle

  • 1302 :
    • Réunion à Notre-Dame des premiers États Généraux, afin d’apporter un soutien au roi Philippe le Bel contre le pape Boniface VIII.
  • 1303 :
    • Concile de Paris (1303)[8] : au Louvre
    • Concile de Paris (1303)[8] : un deuxième
  • 1304 :
    • Installation des changeurs sur le Grand-Pont qui prend désormais le nom de Pont au Change.
  • 1305 :
    • À la suite de travaux de réfection du Pont au Change, les changeurs peuvent exercer sur la rive attenant au Châtelet : Les changeurs, qui se contentaient jusque-là d’effectuer le change entre les diverses monnaies européennes, deviennent depuis peu des prêteurs ; on appelle ces derniers les Lombards (16 changeurs et 20 lombards en 1292).
  • 1306 :
    • Crue de la Seine[12]
    •  : Expulsion des juifs de Paris et confiscation de leurs biens.
    •  : Émeute contre la hausse des loyers. Le roi est même assiégé par la foule au Temple.
  • 1307 :
    •  : à la suite de la révolte contre la hausse des loyers, 28 émeutiers sont pendus.
    • Le Parlement de Paris devient une institution permanente qui rend la justice au nom du roi en derniers recours ; ses arrêts ne peuvent être cassés que par le Conseil du roi.
    •  : Arrestation des Templiers.
  • 1310 :
  • 1311 :
  • 1313 :
Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay sur le bûcher
  • 1314 :
  • 1315 :
    • Avril à juillet 1315 : Pluie et froid. Les moissons ne peuvent pas mûrir.
    • Juillet 1315 : Les Juifs sont autorisés à revenir à Paris et recouvrent un tiers de leurs créances.
    • Hiver 1315-1316 : Hiver rigoureux et long de décembre à Pâques. Grande Famine. La Seine gèle. Lors de la débâcle, les ponts de Paris sont emportés.
  • 1318 :
  • 1320 :
    • Population de Paris estimée à 250 000 habitants.
    • Décembre 1320 : Organisation définitive du parlement en trois chambres : Grand-Chambre, Chambre des enquêtes et Chambre des requêtes :
  • 1322 :
  • 1323 :
  • 1324 :
    • Concile de Paris (1324)[8]
  • 1325 :
  • 1326 :
    •  : Hiver rigoureux et long. La Seine gèle. Les ponts de Paris sont emportés par la débâcle. Inondation très importante. L’île de la Cité est approvisionné par bateaux pendant cinq semaines.
  • 1328 :
    • Février 1328 : Épidémie particulièrement meurtrière.
  • 1334 :
    • Concile de Paris (1334)[8]
  • 1342 :
    •  : Institution de la gabelle, impôt sur le sel qui suscite de très vives résistances.
  • 1345 :
  • 1348 :
    • Fin août 1348 : Début de l’épidémie de la peste noire à Paris. Elle dure deux ans.
    • Interdiction royale de balayer les rues après de fortes pluies afin de limiter le rejet des ordures à la Seine, principale source d’eau potable utilisée par les Parisiens.
  • 1349 :
    • Mai 1349 : Au paroxysme de l’épidémie de peste noire, le Conseil royal quitte la ville.
  • 1350.
    • Ouverture du premier égout à ciel ouvert partant de la place Baudoyer pour se déverser dans les fossés de la Bastille.
Étienne Marcel
  • 1357 :
  • 1358 :
    •  : Assassinat du trésorier du dauphin Jean Baillet par le changeur Marc Perrin qui trouve asile à l’église Saint-Merry : Le maréchal de Normandie fait enfoncer la porte de l’église et Marc Perrin est pendu dès le lendemain. Furieux de cette atteinte contre le droit d’asile, l’évêque excommunie le maréchal de Normandie et exige la restitution du corps du condamné.
    •  : Invasion du Palais de la Cité par les Parisiens en armes sous la conduite d’Étienne Marcel. Les maréchaux de Champagne et de Normandie sont massacrés, tandis que le dauphin est coiffé du chapeau rouge et bleu de Paris. Étienne Marcel rêve de doter Paris d’un statut d’autonomie.
    •  : Promesse de dauphin de respecter la grande ordonnance de mars 1357 : Quatre bourgeois de Paris entrent à son conseil, dont Étienne Marcel.
    • 4 mai : Entrée du roi de Navarre Charles II le Mauvais à Paris.
    • 14 mai : Édit du Vermandois du dauphin qui assiège Paris.
    •  : Fin de la Jacquerie des paysans du Beauvaisis qui avait l’entier soutien d’Étienne Marcel.
    •  : Tentative de sortie des Parisiens assiégés par les troupes du Dauphin. Les Parisiens sont stoppés à Bercy :
    •  : Levée du siège de Paris par le Dauphin à court d’argent.
    •  : Rixe de cabaret entre Parisiens et mercenaires anglais : une trentaine d’Anglais sont tués et plus de cinquante prisonniers.
    •  : Expédition de Parisiens en vue de chasser les mercenaires anglais présents à Saint-Cloud et Saint-Denis : Cette expédition tombe dans un guet-apens et les Parisiens sont massacrés par les Anglais.
    •  : Tentative d’Étienne Marcel pour faire ouvrir les portes de la ville aux mercenaires du roi de Navarre. Il est tué à la bastide Saint-Antoine par des partisans du Dauphin.
    •  : Entrée triomphale du dauphin, futur Charles V le Sage, à Paris. C’est la fin du rêve d’autonomie pour Paris.
    •  : Après quelques exécutions de partisans d’Étienne Marcel, une amnistie est proclamée.
  • 1360 :
    • Printemps 1360 : siège de Paris par Édouard III d'Angleterre
    •  : Signature d’une convention entre les bourgeois de Paris et les Anglais pour le rachat de dix places fortes qui gênent les communications et le ravitaillement de la ville.
  • 1360 à 1363 :
    • Épidémie de peste.
  • 1363 :
    • La paupérisation s’accentue et le nombre de mendiants errants dans les rues de Paris devient important.
  • 1364 :
    • Charles V le Sage est couronné roi de France et abandonne l’hôtel Saint-Pol dans le quartier du Marais, siège traditionnel du pouvoir, pour s’installer au Louvre qu’il fait rénover.
  • 1365 :
    • Population de Paris estimée à 275 000 habitants.
  • 1366 à 1369 :
  • 1368 :
    • Nouveau détournement de la Bièvre qui se jette désormais dans la Seine au niveau du Château de la Tournelle. La partie de la rivière restée à Paris est transformée en égout.
  • 1370 :
    • Par ordonnance royale, les églises sonnent les heures et les quarts d’heure en se conformant à l’heure marquée par l’horloge à poids et sonnerie d’Henri de Vic installé au Palais de la Cité.
    •  : Pose de la première pierre de la Bastille :
  • 1372 :
  • 1373 :
    • Crue importante de la Seine.
  • 1374 :
    • Épidémie de peste.
    • Afin de mettre un terme à l’usage du « tout à la rue », transformant les rues en véritables égouts, il est désormais obligatoire à tous les propriétaires de la ville et des faubourgs de Paris de doter leurs logements de latrines privées en nombre suffisant. Cette obligation devra être souvent renouvelée, car de nombreux propriétaires n’équipent pas leurs logements.
Salle parisienne de jeu de paume
Duel Carrouges-le Gris.
  • 1389 :
  • 1392 :
  • 1394 :
    • Crue de la Seine[12]
  • 1395 :
  • 1397 :
    •  : Ordonnance du prévôt de Paris qui rappelle l’interdiction de la pratique du jeu de paume notamment. Les joueurs ne tiennent évidemment aucun compte de cet interdit…
    •  : Le prévôt de Paris interdit la pratique du jeu de paume tous les jours, sauf le dimanche « parce que plusieurs gens de métier et autres du petit peuple quittaient leur ouvrage et leur famille pendant les jours ouvrables, ce qui était fort préjudiciable pour le bon ordre public ». Encore une fois, les joueurs ne tiennent aucun compte de cet interdit et des parties ont lieu tous les jours, au grand désespoir des autorités municipales.
  • 1398 :
  • 1399 : crue de la Seine[4]
  • 1399 à 1401 : épidémie de peste.
  • 1400 :
    •  : l'empereur byzantin Manuel II Paléologue, en tournée diplomatique, est accueilli par le roi Charles VI et logé au Louvre. Il quitte la France pour l'Angleterre en décembre.

XVe siècle

Plan de Paris (1422)
Jeanne d'Arc à la porte Saint-Honoré lors du siège de Paris de 1429
  • 1401 : de retour de Londres, Manuel II Paléologue séjourne à Paris plus d'un an. Ses efforts pour obtenir le soutien des monarques européens contre les Ottomans qui menacent Constantinople étant restés vains, il quitte la ville le .
  • 1404 :
    • Concile de Paris (1404)[8] :
  • 1405 :
    • Jean sans Peur entre dans Paris et fait rendre aux bourgeois leurs armes et leurs chaînes[11].
    • Concile de Paris (1405)[8] :
  • 1406 :
  • 1407 :
  • 1407-1408.
    • Hiver rigoureux et long du 10 novembre au 10 avril, l’un des plus froids du Moyen Âge. 66 jours de gelées à Paris. La Seine gèle. Le pont bâti du Petit-Châtelet, le pont Saint-Michel construits en bois ainsi que les maisons du Grand-Pont, sont emportés par les glaces charriées par une crue de la Seine en janvier 1407. Disette.
  • 1408 :
    • Concile de Paris (1408)[8] :
  • 1411 :
    • 30 juin : Orage épouvantable[29]
  • 1413 :
  • 1414 :
    • Crue de la Seine[4]
  • 1417 à 1439.
    • Étés généralement plus chauds. Vendanges précoces dès la fin août.
  • 1418 :
    • Perrinet-Leclerc introduit les Bourguignons dans Paris, par la porte de Buci, qui avaient fait alliance avec les Anglais. 18 000 personnes sont égorgées dans les jours suivants[11].
  • 1419-1420.
  • 1420 :
    • Siège de Paris par Henri V d'Angleterre, qui entre dans Paris, le , ruiné, dévasté et désolé par la disette. La capitale restera 16 ans aux mains des Anglais ou de leurs alliés[11].
  • 1421
    • Hiver rigoureux et long amenant une famine atroce. On ne rencontre dans les rues que des gens expirant de froid et de faim.
  • 1422 :
    • 21 octobre, Charles VI meurt à l'hôtel Saint-Paul.
  • 1426 :
    • Inondation qui fera chuter le pont Notre-Dame deux ans plus tard[12]
  • 1427 :
    • Siège de Paris par Charles VII de France
  • 1428 :
  • 1429 :
  • 1431:
  • 1435 :
    • Siège de Paris mené victorieusement par Ambroise de Loré, maréchal de Charles VII
  • 1437-1438 :
    • Épidémie de peste qui emporte plus de 50 000 personnes en 6 mois, suivie d'une terrible famine[31].
  • 1457 :
  • 1461 :
    • 31 août, entrée du roi Louis XI de France dans la ville qui y séjourna longtemps après la bataille de Monthléry
  • 1462 :
    • Siège de Paris par Philippe III de Bourgogne
  • 1465 :
  • 1466 :
    • Épidémie de peste
  • 1467 :
    • Les chaleurs de l'été causèrent une maladie contagieuse qui tua tant de monde que Louis XI rendit une ordonnance portant que le droit de bourgeoisie serait accordé à quiconque viendrait s'établir dans Paris[11].
  • 1475 :
  • 1477 :
  • 1480 :
    • Grand froid, le vin gèle dans les celliers. Pierre Grognet indique : « Mil quatre cent avecques quatre-vingtz, Lors ès celliers gellerent moult de vins »[32].
  • 1481 :
    • Famine. Pierre Grognet indique : « Mil quatre cent quatre-vingtz et puis ung, Gros et menus moururent en commun »[32].
  • À partir de 1485 : reconstruction de l'hôtel de Cluny.
  • 1493 :
    • Crue de la Seine. En mémoire de ce débordement, on érige au coin de la Vallée de Misère un pilier portant une image de la Vierge, sur lequel est gravée l'inscription : « Mil quatre cens quatre-vingt-treize, le septième jour de janvier, Seyne fut ici à son aise, battant le siège du pilier »[33].
    • Jean Langlois, prêtre, devenu calviniste, considéré comme hérétique est brûlé vif à la voirie.
  • 1498 :
  • 1499 :
    • Crue de la Seine qui fait s’effondrer le pont Notre-Dame. Le poète Pierre Grognet indique « Mil quatre cens quatre-vingtz dix et neuf, tomba le pont Notre-Dame de neuf. Ce cas advint en octobre treizième jour du matin viron l'heure neuvième »[32].

XVIe siècle

XVIIe siècle

En janvier 1608 la Seine gèle (tableau Patineurs sur la Seine en 1608, École française, musée Carnavalet)
Hôtel des Invalides

XVIIIe siècle

Incendie de l'Hôtel-Dieu (Genillion, musée Carnavalet).
 : Prise de la Bastille
 : prise du palais des Tuileries
 : La Mort de Marat par Jacques-Louis David (1793)
 : Bonaparte fait tirer à mitraille sur les sectionnaires, Histoire de la Révolution d'Adolphe Thiers, 1866, illustration de Yan' Dargent

XIXe siècle

Sacre de Napoléon à Notre-Dame
Canal Saint-Martin
Arc de triomphe
Architecture haussmannienne
Affiche de la Commune de Paris
Métro parisien
Rue Transnonain par Honoré Daumier
Massacre de la rue Transnonain par Honoré Daumier
Tour Eiffel
Vue de l'accident.

XXe siècle

Article détaillé : Paris sous l'Occupation allemande.
Libération en août 1944
Maison de la Radio
boulevard périphérique parisien

XXIe siècle

Nouveau tramway parisien

Superficies successives de Paris

Superficies successives de la ville de Paris  [modifier]
Enceinte Époque Superficie
(hectares)
Enceinte gauloise Sous Jules César, -53 00.009[53] ?
Île de la Cité et rives[54] Ier à IIIe siècles 00.053[55]
Enceinte gallo-romaine + rives[54] Sous Julien, en 358 et 375[56] 00.038,79
Enceinte carolingienne Après Eudes, Entre 898 et 1190 ?
Enceinte de Philippe Auguste Sous Philippe Auguste, en 1190 et 1211 00.252,87
Enceinte de Charles V Sous Charles V et Charles VI, en 1367 et 1383 00.439,18
Sous François Ier et Henri II, en 1553 et 1581 00.483,61
Enceinte de Charles IX et Louis XIII Sous Henri IV 00.567,82
Sous Louis XIV, en 1671 et 1686 01 103,91
Sous Louis XIV et Louis XV, en 1715 et 1717 01 337,08[57]
Mur des Fermiers généraux Sous Louis XVI, en 1788 03 370,36[58]
En 1817 03 439,68
Fortifications Thiers En 1860 07 088
Périphérique + les bois En 1990 10 540
Sources : Recherche statistiques sur la Ville de Paris…, 1821[59] (chiffres de Verniquet
de 358 à 1788) ; Ier à IIIe siècles, 1860 et 1990 : site de la mairie de Paris[60]

Notes et références

  1. Les deux Paris: les représentations de Paris dans la seconde moitié du XIXe siècle Par Jean-Pierre Arthur Bernard
  2. Le vaisseau de Lutèce.
  3. S. Hilaire, Fragmentum XI, n. 1-4, dans P. L., t. X, col. 710 ; Mansi, Amplissima collectio, t. III, c. 358 ; Munieh, Concilia Galliae, p. 32-34.Dans Gabriel Le Bras, Synodes et conciles parisiens, dans : Revue d'histoire de l'Église de France, t.50, n°147, 1964, pp.35-46
  4. a b c d e f g h i j et k Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris (1817).
  5. Gabriel Le Bras, op. cit.
  6. Hommes de Dieu et fonctionnaires du roi : en Gaule du Nord du Ve au IXe siècle, Presses universitaires du Septentrion, (ISBN 2859395512, lire en ligne)
  7. Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, Paris, Éditions Bartillat, , p. 63.
  8. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af et ag Alletz et Filsjean, op. cit.
  9. Dictionnaire historiques des auteurs ecclésiastiques, t.IV, chez la Vv Bessiat, Lyon, 1767, p.19/328.p.
  10. Grégoire de Tours Histoire des Francs
  11. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle volume 12
  12. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az ba bb bc et bd Revue des Deux Mondes - 1910 - tome 56.djvu/157
  13. Dans Gabriel Le Bras, op. cit.
  14. Hefele-Leclercq, Histoire des conciles, t. IV, p. 60-72. L'importance du concile de 829 a été bien marquée par L. Halphen, Charlemagne et l'Empire carolingien (Paris, 1947), p. 263-267. Dans Gabriel Le Bras, op. cit.
  15. Le pont Charles-le-Chauve
  16. L'Île de la Cité et ses ponts , op. cit., pp. 109-112
  17. Philippe Lorentz et Dany Sandron, Atlas de Paris au Moyen Âge : espace urbain, habitat, société, religion, lieux de pouvoir, Paris, Éditions Parigramme, , 200 p. (ISBN 978-2-84096-402-5), p. 25
  18. Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris de Jean de La Tynna
  19. 52.Hefele-Leclercq, op. cit., t. V, p. 111. Références citées dans : Gabriel Le Bras, op. cit.
  20. Louis-François Guérin, Manuel de l'histoire des conciles..., Paris, 1846.
  21. Butte située dans le Jardin des plantes de Paris
  22. Clos de Lias également connu sous le nom de clos de Laas
  23. Histoire physique, civile et morale de Paris, Volume 1 de Jacques-Antoine Dulaure page 144
  24. Guide pittoresque de l'étranger dans Paris et ses environs, page 27, de Jules Renouard
  25. a et b Les Travaux souterrains de Paris, volume 5, page 245 et suivantes, par Eugène Belgrand
  26. M. et Chr. Dickson, Le cardinal de Courson. Sa vie (Archives d'hist. doctrinale et littér. du moyen âge, IX, 1934), p. 61-142.
  27. Histoire de Saint-Louis par Joinville, p. 31.
  28. Le Dit des rues de Paris
  29. Journal d’un bourgeois de Paris 1405-1449
  30. « Chronologie des événements parisiens au Moyen Âge », sur parismoyenage.fr (consulté le )
  31. Jacques du Chastelier, évêque de Paris en sera victime
  32. a b c et d Auguis, Les poètes français depuis le XIIe siècle jusqu'à Malherbe, t. III, p. 462-470.
  33. Henri-Louis Bayard : Mémoire sur la topographie médicale du IVe arrondissement de Paris
  34. 22 juin 1627. Les comtes Bouteville et des Chapelles sont décapités après s'être battus en duel.
  35. Henri Martin, Histoire de France, vol. 13, Paris, Furnes, (présentation en ligne)
  36. François Arago, Œuvres complètes, vol. 5, Paris, Librairie des sciences naturelles, (présentation en ligne)
  37. Encyclopédie méthodique: Agriculture, Volume 3,Partie 1 Par Alexandre Henri Tessier
  38. Mémoires de Saint-Simon, tome 17 chapitre 21 ; Maison de Horn ou Hornes
  39. Le comte de Horn, parent du Régent : roué comme un vulgaire voleur
  40. Plan de l'inondation de 1740 par Philippe Buache
  41. [1741] « Observations sur l'étendue et la hauteur de l'Inondation du mois de Décembre 1740 », Mémoires de l'Académie royale des sciences,‎ 1741 / 1744, p. 335-337 (lire en ligne [sur gallica], consulté en )
  42. a b c d e f g h et i Les travaux souterrains de Paris : La Seine, page 310, par Eugène Belgrand
  43. Les bataillons de volontaires de Paris
  44. historique du 1er bataillon des volontaires de Paris
  45. La Conspiration de 1816 - Paris
  46. Les OUBLIÉS de 1816 : TRIPLE exécution
  47. Procès de la conspiration des patriotes de 1816, au nombre de vingt-huit
  48. L'emplacement de la galerie de Fer est désormais occupé par le siège central du Crédit lyonnais
  49. Obsèques du général Foy
  50. a et b Loi sur l'extension des limites de Paris (du 16 juin 1859), dans le Bulletin des lois de l'Empire français, t. XIV, XIe série, no 738, 3 novembre 1859, p. 747–751, [lire en ligne]
  51. Décret du 3 novembre 1859 qui fixe les dénominations des vingt arrondissements municipaux de la ville de Paris, dans le Bulletin des lois [lire en ligne]
  52. « Crues : la Seine a lentement atteint son pic à Paris », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  53. Verniquet donnait le chiffre de 15,23 ha mais qui est plus qu'incertain puisque l'emplacement même de la ville gauloise fait encore l'objet de débats. La Lutèce gauloise sur le site Paris, ville antique du Ministère de la Culture parle d'un « agrégat d’îlots autour d’une île principale dont la superficie originelle n’excédait pas 9 hectares » tout en précisant que la localisation de la Lutèce Gauloise, mentionnée pour la 1re fois par Jules César en -53 n'est pas certaine. Le site de la Mairie de Paris indique quant à lui 2 ha pour « l'île de la cité des Parisii (56 av. J.C.). » Sans compter les interrogations soulevées par la découverte de vestiges d'une importante ville gauloise sur le site de Nanterre (voir Lutèce, ville fantôme, Le Monde, 25.07.2009).
  54. a et b Voir la reconstitution 3D de la ville du Bas-empire et celle de la ville du Haut-Empire sur le site Paris, ville antique du Ministère de la Culture. La ville était plus étendue à l'époque du Bas-Empire (-27-235) et connut une régression urbaine au Haut-Empire (235-476) avec une concentration sur l'île de la cité fortifiée.
  55. Le site de la Mairie de Paris donne 53 ha pour la « Lutèce Gallo-romaine (Ier à IIIe siècles) ».
  56. Quid 1998, page 807, colonne a, éditions Robert Laffont.
  57. Le site de la Mairie de Paris donne 11 709 ha sous Louis XV.
  58. Le site de la Mairie de Paris donne 3 441 ha.
  59. Recherches statistiques sur la Ville de Paris et le département de la Seine, année 1821, tableau no 7.
  60. Superficie de Paris dans Historique et évolution sur le site de la mairie de Paris.

Pour approfondir

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Préfecture du département de la Seine et comte Chabrol de Volvic (dir.), Recherches statistiques sur la ville de Paris et le département de la Seine : année 1821, Paris, Imprimerie royale, , 2e éd. (lire en ligne), « Tableau n°7 ». Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article, [compte rendu en ligne].
  • Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de Paris, p. 537 à 658. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Paris par année.

Lien externe

  • Atlas historique de Paris
v · m
Chronologie de l'histoire de quelques villes du monde
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