Sheshonq

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Sheshonq
M8
M8		 n
q		 A1
Ššnq

Sheshonq[1] est un nom porté à l'époque de la XXIIe voire XXIIIe dynasties de pharaons de l'Égypte antique. Plusieurs rois de la XXIIe dynastie ont porté ce nom, mais leur numérotation n'est pas identique d'un chercheur à l'autre. Par exemple, dans son ouvrage de 2020, Frédéric Payraudeau donne le numéro IV au roi Hedjkhéperrê Sheshonq IIIa Sa-Bastet et le numéro VI au roi Ousermaâtrê Sheshonq IV, tandis qu'il ne nomme pas l'hypothétique Sheshonq VI, numéroté d'ailleurs Sheshonq VII en italien.

Pharaons

  • Hedjkhéperrê Sheshonq Ier, fondateur de la XXIIe dynastie, à la suite de son mariage avec la fille de Psousennès II (dernier roi de la XXIe dynastie)[2] ;
  • Héqakhéperrê Sheshonq II, pharaon de cette XXIIe dynastie attesté uniquement par son inhumation à Tanis, l'un des trois rois inconnus que Manéthon place entre Osorkon Ier et Takélot Ier[3] ;
  • Toutkhéperrê Sheshonq IIb, pharaon de cette XXIIe dynastie, attesté à Bubastis et Abydos, l'un des trois rois inconnus que Manéthon place entre Osorkon Ier et Takélot Ier[3] ;
  • Ousermaâtrê Sheshonq III Sa-Bastet, roi de Tanis-Bubastis et probable fils d'Osorkon II[4] ;
  • Hedjkhéperrê Sheshonq IIIa Sa-Bastet, roi de Tanis-Bubastis et probable fils du précédent[5] ;
  • Ousermaâtrê Sheshonq IV, roi de Thèbes[6] ;
  • Âakhéperrê Sheshonq V Sa-Bastet, roi de Tanis-Bubastis et probable petit-fils de Sheshonq III[7] ;
  • l'hypothétique Sheshonq VI ;
  • l'hypothétique Sheshonq VII[8],[9],[10].

Particuliers

  • Sheshonq l'ancien, Grand chef des Mâ, père d'Osorkon l'ancien et grand-père de Sheshonq Ier[11] ;
  • Sheshonq A, grand prêtre de Ptah au début de la XXIIe dynastie et fils de Chedsounéfertoum et père de Osorkon ;
  • Sheshonq, fils d'Osorkon Ier, est grand prêtre d'Amon à Thèbes sous le règne de ce dernier, il était autrefois confondu avec le roi Sheshonq II enterré à Tanis[12] ;
  • Sheshonq, fils d'Osorkon II, est grand prêtre de Ptah sous le règne de ce dernier[13] ;
  • Sheshonq (Ier), Grand chef des Mâ de Busiris sous le règne de Piânkhy, mort aux environs de la campagne de ce dernier[14] ;
  • Sheshonq (II), Grand chef des Mâ de Busiris sous le règne de Taharqa et petit-fils du précédent et fils du Grand chef des Mâ Pmiou (Ier), mort vers la fin du règne de ce dernier en laissant sa place à son propre fils Pmiou (II)[15].

Notes et références

  1. ↑ ou « Chéchonq », « Shishak », en anglais « Shoshenq »
  2. ↑ Payraudeau 2020, p. 96-106.
  3. ↑ a et b Payraudeau 2020, p. 113-114.
  4. ↑ Payraudeau 2020, p. 131-132 et 138-142.
  5. ↑ Payraudeau 2020, p. 142-143.
  6. ↑ Payraudeau 2020, p. 136-137.
  7. ↑ Payraudeau 2020, p. 145-150.
  8. ↑ Gerard P. F. Broekman: The Chronological Position of King Shoshenq Mentioned in Nile Level Record No. 3 on the Quay Wall of the Great Temple of Amun at Karnak In: Studien zur Altägyptischen Kultur Bd. 33, 2005, pp. 75-89 ([1]).
  9. ↑ Gerard P. F. Broekman: Once again the reign of Takeloth II; Another view on the chronology of the mid 22nd dynasty In: Ägypten und Levante Bd. 16, 2006, pp. 245-255 ([2]).
  10. ↑ Erik Hornung, Rolf Krauss, David a. Warburton: Ancient Egyptian Chronology, 2006 ([3])
  11. ↑ Payraudeau 2020, p. 561.
  12. ↑ Payraudeau 2020, p. 107.
  13. ↑ Payraudeau 2020, p. 125.
  14. ↑ Payraudeau 2020, p. 180.
  15. ↑ Payraudeau 2020, p. 211.

Bibliographie

  • Frédéric Payraudeau, L'Égypte et la Vallée du Nil : Les époques tardives, t. 3, Paris, PUF, coll. « Nouvelle Clio », , 624 p. (ISBN 978-2130591368)
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