Reflet Médicis

Reflet Médicis
Description de cette image, également commentée ci-après
Entrée du cinéma.
Données clés
Lieu Paris 5e
Coordonnées 48° 50′ 59″ nord, 2° 20′ 35″ est
Inauguration
Nb. de salles 3
Capacité Salle Louis-Jouvet : 150 places
Salle Médicis 2 : 94 places
Salle Médicis 3 : 130 places
Structure-mère Dulac Cinémas

Carte

modifier Consultez la documentation du modèle

Le Reflet Médicis est un cinéma indépendant d'Art et Essai situé aux 3-5-7 rue Champollion dans le quartier de la Sorbonne du 5e arrondissement de Paris. Cette salle fait partie de la société Dulac Cinémas, ex-Les Écrans de Paris.

Historique

L'actuel cinéma réunit trois salles de spectacle à l'origine distinctes, reparties sur les nos 3, 5 et 7[1] :

  • Au no 7 se trouvait le théâtre des Noctambules, où notamment Gérard Philipe et Maria Casarès firent leurs débuts dans Les Épiphanies d'Henri Pichette en 1947, et où fut créée en 1950 La Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco dans une mise en scène de Nicolas Bataille et avec notamment Paulette Frantz. En 1957, le théâtre est remplacé par le cinéma Noctambules[1].
  • Au no 5 était installé le cabaret Studio-Logos, reconverti en cinéma en février 1963, proposant une salle de 200 places, dont un balcon de 30 places[1].
  • Enfin, au no 3, au sous-sol d'un hôtel, est aménagé en 1965 le cinéma Studio-Médicis, avec une salle de 250 places[1].

En 1983, les nos 5 et 7 se réunissent, devenant les salles Logos 1 et Logos 2, s'adjoignant également le no 9 (une salle de cinéma indépendante avant cette date) sous le nom de Logos 3 (ce dernier accueille de nos jours la « Filmothèque du quartier latin »)[1].

En mars 1984, le Studio-Médicis est renommé Reflet-Médicis et, en novembre, rejoint deux de ses voisines, les salles Logos 1 et 2, alors renommées Reflet-Logos 1 et 2. Le cinéma occupe donc à partir de cette date la surface qu'on lui connaît encore de nos jours, seules la dénomination et les entrées évoluant. Le complexe s'appelle d'abord Reflet-Médicis-Logos puis, en 1993, les salles sont renommées : Reflet-Logos 1 devient Reflet-Médicis Salle Louis-Jouvet (en hommage à Louis Jouvet) et les deux autres Reflet-Médicis 1 et Reflet-Médicis 2. De nos jours, l'ensemble porte le nom de Reflet-Médicis et est uniquement accessible depuis le no 3, ce qui n'a pas toujours été le cas[1].

Capacités

Les trois salles ont les capacités suivantes : la salle Louis-Jouvet (en hommage à Louis Jouvet) possède 175 fauteuils verts, la salle Médicis 2 a 128 fauteuils mauves à l'orchestre et au balcon, et la salle Médicis 3 propose 94 fauteuils bleus ; cette dernière comporte un vitrail multicolore original de l'époque du théâtre des Noctambules[1].

Un cinéma Art et Essai

Doté d'une programmation Art et Essai, le Reflet Médicis soutient dans la durée un large éventail de films d'auteurs, des classiques du patrimoine ou des nouveautés internationales de programmation difficile (moins de dix copies). Il accueille chaque année plusieurs manifestations culturelles comme le festival du cinéma polonais « Kinopolska », le festival « Cinérail », ou encore la rétrospective de la sélection Un certain regard du Festival de Cannes, dans la semaine qui suit la clôture officielle.

Accès

Le Reflet Médicis est desservi par la ligne métro 10 à la station Cluny - La Sorbonne et la ligne 4 à la station Odéon, ainsi que par plusieurs lignes du réseau de bus RATP.

Notes et références

  1. a b c d e f et g « Reflet-Médicis (Paris 5e) », sur sallesdecinemas.blogspot.com, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Yoana Pavlova, « Le Reflet Médicis », dans Jean-Michel Frodon (dir.) et Dina Iordanova (dir.), Cinémas de Paris, Paris, CNRS Éditions, , 365 p. (ISBN 978-2-271-11480-8, présentation en ligne), p. 240-243.
  • Fabienne Waks et Sylvie Setier, Drôles de salles : Cinq cinémas parisiens et toute une histoire, Loco Éditions, 2016.

Article connexe

Lien externe

  • icône décorative Portail du cinéma français
  • icône décorative Portail de Paris