Pierre Clément de Champeaux

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Champeaux.

Pierre Clément de Champeaux
Naissance
Courban (Côte-d'Or)
Décès (à 33 ans)
Milan, Italie
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 1782 – 1800
Commandement 7e régiment bis de hussards
Conflits Guerres de la Révolution française
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 28e colonne
Famille Joseph-Nicolas de Champeaux, son cousin
modifier Consultez la documentation du modèle

Pierre Clément de Champeaux, né le à Courban dans la Côte-d'Or et mort le à Milan, en Italie, est un général de brigade de la Révolution française.

Biographie

Il est le fils d'Étienne de Champeaux (1736-1811), écuyer et officier — d'abord volontaire au régiment de Ségur puis officier de gendarmerie, il devient capitaine à l'hôtel des Invalides et commandant du fort d'Hendaye —, et de Jeanne d'Arbois. Il épouse en 1791, à Autun, une demoiselle Gaudillot dont il a trois fils : Achille, officier d'infanterie mort en 1808, Gaston, sous-préfet de Parthenay, et Eugène. Joseph-Nicolas de Champeaux est son cousin.

Du cadet gentilhomme au colonel de cavalerie

Il entre en service dans la compagnie de cadets gentilshommes de l'école royale militaire à Paris le , il est nommé sous-lieutenant au régiment de chasseurs des Cévennes le . Le , il passe au régiment de chasseurs à cheval de Bretagne et il est promu lieutenant le . Il est détaché en qualité de commandant de la compagnie des guides à l'armée du Rhin le , il devient capitaine le 1er septembre et chef d'escadron au 10e régiment de chasseurs à cheval le .

Le , il est élevé au rang de chef de brigade, il est suspendu comme noble par les représentants du peuple Saint-Just et Le Bas le et interné à Auxerre. Il est réintégré le , par Aubert du Bayet. Le , il est appelé par le Directoire, au commandement du 12e régiment de hussards, mais il ne prend pas ses fonctions, et le 27, il est mis à la disposition de Bonaparte, général en chef de l'armée d'Italie, qui le nomme commandant du 7e bis régiment de hussards.

Tué à Marengo

Il prend le commandement de la 22e division de gendarmerie à Grenoble le , et le , il prend le commandement de la gendarmerie du quartier général de l'armée de réserve, avant d'être élevé au grade de général de brigade le . Bonaparte lui confie les 1e et 8e régiments de dragons au mois de . Le , il est à la bataille de Marengo et il est placé avec sa brigade derrière l'aile droite de l'armée. Dès le début de l'action, il charge les Autrichiens à la tête de ses dragons et tombe frappé d'un coup de feu à la poitrine. Transporté à Milan, il meurt des suites de cette blessure le .

Armoiries

  • D'or, à la bande de sable, chargée de trois besants du champ et accompagnée de deux croix parées de gueules

Notes et références

Sources

  • http://www.napoleon-series.org/research/frenchgenerals/c_frenchgenerals8.html
  • « Les généraux français et étrangers ayant servi dans la Grande Armée » (consulté le )
  • Jacques Charavay, Les Généraux morts pour la patrie : 1792-1871 ; notices biographiques, Paris, Société de l’histoire de la Révolution française, 1893
  • icône décorative Portail de l’histoire militaire
  • icône décorative Portail de la Révolution française
  • icône décorative Portail de la Côte-d’Or