Mobilier étrusque

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Trépied du MET.
La Cista, un coffre en bronze.

Du mobilier étrusque ne nous sont parvenus à travers les objets quotidiens des tombes étrusques que quelques informations, conséquemment aux matériaux de leur composition, ou bien à leurs représentations dans les arts (peinture, sculpture).

Seuls exemplaires complets

  • Le siège curule en bronze à extrémités imitant des pieds et des têtes d’animaux (qu'on retrouve dans le piétement de certains sarcophages).
  • Le trône à large dossier orientalisant (exemplaire en bronze du musée du Louvre, milieu du VIIe siècle av. J.-C., dont la forme est reprise dans le siège Corsini romain du Ier siècle av. J.-C.[1] ou en bois sculpté[2].
  • Le trépied destiné à supporter un vase[3], un chaudron (bronze et fer à la villa Giulia), un bassin (Londres)[4].
  • La table à quatre pieds à pieds d'animaux (musée archéologique national de Tarquinia et celui de Chiusi).
  • Le chandelier en bronze (exemplaire du Metropolitan Museum of Art, petits exemplaires du musée Guarnacci de Volterra).
  • Le lustre étrusque à 16 brûleurs à huile à figuration d'Achéloüs et de dauphins du Musée de l'Académie étrusque de Cortone.
  • Le coffre à effets personnels : Cista Ficoroni cylindrique, en bronze (conservé à Rome).

Représentation dans les arts étrusques

Ils nous éclairent sur certaines autres pièces de mobilier quotidien des Étrusques, représenté sur les bas-reliefs des sarcophages, les fresques des tombes, des bas-reliefs en terre cuite, comme :

  • le klinai, le lit du banquet ;
  • la chaise tonneau en osier inspirée du klismos grec à dossier et pieds incurvés (représenté sur les gravures de bagues en bronze) ;
  • le diphros grec, tabouret à pieds tournés (terre cuite du Poggio Civitate de Murlo[5]) ;
  • fragments d'un pliant, Tomba della Montagnola, à Quinto Fiorentino, frazione de Sesto Fiorentino.
Relevé d'un bas-relief de Chiusi.

Anecdote historique

De ce peu d'informations est né au XVIIIe siècle un pseudo style mobilier étrusque (nommé « style étrusque »), aux formes historiques peu probables (Bibliothèque nationale : croquis cotés et peints d’un mobilier étrusque, imaginé par l’architecte Le Queu en 1786 pour l’hôtel Montholon).

Notes et références

  1. Yves Liébert, Regards sur la truphè étrusque, p. 75.
  2. Ranuccio Bianchi Bandinelli, Antonio Giuliano, et Jean-Paul Thuillier, Les Étrusques et l'Italie avant Rome. De la Protohistoire à la guerre sociale, p. 10.
  3. Denis Fonquerin, « Le trépied étrusque et le mobilier d'accompagnement dans le gisement sous-marin de La Tour du Castellas » (côte languedocienne du département de l'Hérault), in Le Dialogues d'histoire ancienne, 1986, vol. 12, no 12, p. 111-119.
  4. Ranuccio Bianchi Bandinelli, Antonio Giuliano, et Jean-Paul Thuillier, Les Étrusques et l'Italie avant Rome. De la Protohistoire à la guerre sociale, p. 150, 185.
  5. Yves Liébert, Regards sur la truphè étrusque p. 149.

Annexes

Bibliographie

  • (de) S. Steingräber, Etruskische Möbel, Rome, .

Articles connexes

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