Michele Ruggiero
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Naissance | ![]() Naples ![]() |
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Décès | ![]() Naples ![]() |
Nationalité | italienne ( - ![]() |
Activités | Historien de l’art, historien de l'architecture, archéologue, architecte ![]() |
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Michele Ruggiero, né le à Naples et mort le dans la même ville, est un architecte et un archéologue italien.
Sa carrière professionnelle se déroule entièrement à Naples et ses fouilles se concentrent sur Pompéi, Herculanum et les sites voisins.
Biographie
Michele Ruggiero naît le à Naples où son père, chirurgien, enseigne à l'université[1].
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/15/Casa_del_Balcone_Pensile_%28Pompeii%29_-_panoramio_%2810%29.jpg/220px-Casa_del_Balcone_Pensile_%28Pompeii%29_-_panoramio_%2810%29.jpg)
Dès 1841, il est architecte au bureau technique municipal de Naples[2]. Il participe aux fouilles des thermes de Stabies à Pompéi de 1853 à 1858[3].
Il figure comme architecte et directeur des fouilles à Pompéi et Pouzzoles de 1860 à 1865, architecte du musée archéologique national de Naples de 1862 à 1866 et directeur des fouilles de Pompéi de 1866 à 1874[1].
À la faveur d'une réorganisation des services administratifs, il succède à Giuseppe Fiorelli en 1875 à la tête du bureau technique des fouilles de Pompéi jusqu'en 1893[1] ; dans cette fonction, il s'attache autant à la découverte de nouveau vestiges qu'à la préservation et à la restauration de ceux déjà existants, comme la maison du Balcon Suspendu[4]. Il est remplacé par Giulio De Petra.
Michele Ruggiero meurt le à Naples[4].
Publications
- (it) « Intorno alle presenti condizioni dell'architettura in italia », Il progresso delle scienze, delle lettere e delle arti, vol. I, , p. 146-157.
- (it) « Di alcune opere di litografia napolitana », Il progresso delle scienze, delle lettere e delle arti, vol. II, , p. 322-331.
- (it) Alcuni monumenti sepolcrali fatti in Napoli, Naples, Stamperia e cartere del Fibreno, , 43 et IX p. (lire en ligne).
- (it) Pompei e la regione sotterrata dal Vesuvio nell'anno LXXIX (comme directeur de la publication), Naples, Giannini, , 534 p.
- (it) Degli scavi di Stabia dal MDCCXLIX al MDCCLXXXII, Tip. dell'Accademia Reale delle Scienze, , 330 et XX p.
Références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Michele Ruggiero » (voir la liste des auteurs).
- ↑ a b et c (it) Carlo Rescigno et Gabriel Zuchtriegel, Stabiae. Ricerche, progetti, prospettive, FedOA - Federico II University Press, , 292 p. (ISBN 978-8-8688-7158-1, lire en ligne), p. 234.
- ↑ (it) Rosanna Cioffi et Alessandro Rovetta, Percorsi di critica: un archivio per le riviste d'arte in Italia dell'Ottocento e del Novecento : atti del convegno, Milano, 30 novembre-1 dicembre 2006, Università cattolica del Sacro Cuore, Vita e Pensiero, , 553 p. (ISBN 978-8-8343-1432-6, lire en ligne), p. 25.
- ↑ (de) Lothar Wickert, Beiträge zur Geschichte des Deutschen Archäologischen Instituts 1879 bis 1929, 1979, Von Zabern, mayence, IX et 203 p. (ISBN 978-3-8053-0395-8), p. 194.
- ↑ a et b (it) Emilio Magaldi, « RUGGIERO, Michele, Dizionario Biografico degli Italiani, 1936 », sur Encyclopédie Treccani (consulté le ).
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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