Johannes Østrup

Johannes Østrup
Johannes Østrup.
Fonction
Recteur
Université de Copenhague
-
Axel Nielsen (d)
Biographie
Naissance
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CopenhagueVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
CopenhagueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
danoiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Metropolitanskolen (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Philologue, professeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Croix d'honneur de l'ordre de Dannebrog ()
Commandeur de l'ordre de Dannebrog ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Johannes Elith Østrup, né le à Copenhague et mort le dans la même ville) est un philologue et professeur danois. Professeur à l'université de Copenhague, il y est recteur de 1934 à 1935.

En 1893, après un voyage d'études au Moyen-Orient, il revient à Copenhague à cheval, traversant une bonne partie de l'Asie mineure et de l'Europe continentale[1].

Jeunesse et formation

Johannes Østrup recteur de l'université de Copenhague.

Né à Copenhague, Østrup est le fils du fermier Hans Frederik Østrup. En 1890, il intègre l'école Metropolitanskolen de Copenhague et y étudie le grec, latin et le danois. Dans ses temps libres, il lit des travaux en sanskrit des principaux philologues de l'époque et étudie les ouvrages de A. F. van Mehren sur les langues sémitiques[2]. En 1889, toujours étudiant, il publie une série de traductions intitulée Arabiske Sange og Eventyr (pouvant se traduire en français par « Chansons et contes de fées arabes »). À l'âge de 24 ans, avec sa thèse Studier over Tusind og en Nat, il devient le plus jeune étudiant à recevoir un doctorat[1].

Voyage au Moyen-Orient

De 1891 à 1893, Østrup fait un voyage d'études en Égypte et en Syrie dans des conditions difficiles, visitant notamment la tribu bédouine Aneza, peu connue à l'époque.

Il fait environ 4 500 kilomètres à travers l'Égypte, la Syrie et l'Asie mineure, avant de revenir au Danemark, sur le dos d'un étalon arabe[3]. Ces voyages, incluant un retour de soixante jours Constantinople-Copenhague à dos de cheval en 1893, sont abondamment décrits dans son livre Skiftende Horizonter (« Changeant d'horizons »), publié en 1894[4].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Johannes Østrup » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (da) « Johannes Elith Ølstrup », Dansk Biografisk Leksikon (consulté le )
  2. (da) « Johannes Østrup », Det Kongelige Bibliotek (consulté le )
  3. (en) « Historical Long Riders », The Long Riders' Guild (consulté le )
  4. (en) Johannes Østrup, Erindringer, H. Hirsch-sprungs forlag, (lire en ligne), p. 16

Bibliographie

  • (en) Jørgen Bæk Simonsen, Islam med danske øjne - Danskeres syn på islam gennem 1000 år, Saxo, (ISBN 9788750039990, lire en ligne)
  • (en) Johannes Østrup, Erindringer, H. Hirsch-sprungs forlag, (lire en ligne)
  • (en) Johannes Østrup, Skiftende horizonter: Skildringer og iagttagelser fra et ridt gennem örkenen og Lille-Asien, Gyldendalske boghandels forlag, (lire en ligne)

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Johannes Østrup, sur Wikimedia Commons

  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
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