Jacqueline Zadoc-Kahn Eisenmann

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Kahn.

Jacqueline Zadoc-Kahn Eisenmann
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
7e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
PhysicienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Fratrie
Bertrand Zadoc-KahnVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jacqueline Eisenmann (née Zadoc-Kahn) (, Paris-, Paris) est une physicienne française. L'astéroïde 1017 Jacqueline est nommé en son honneur.

Biographie

Jacqueline Zadoc-Kahn est née le à Paris[1] dans le 8e arrondissement de Paris[2]. Elle est la fille du docteur Léon Zadoc-Kahn, médecin-chef de l'hôpital Rothschild de Paris, déporté et assassiné avec son épouse, Suzanne Lang, à Auschwitz. Elle est la sœur du médecin-chef de l'hôpital américain de Paris Bertrand Zadoc-Kahn, la cousine de Odette Monod-Bruhl, l'épouse de Jacques Monod. Elle est la petite-fille du grand-rabbin de France Zadoc Kahn. Elle est l'épouse de l'ingénieur[3],[4] Jacques Charles Eisenmann, né le à Dijon (Côte-d'Or)[5]. Ils se marient le dans le 8e arrondissement de Paris[3]. Jacques Eisenmann est mort à Paris le , à l'âge de 103 ans[5].

Physicienne

Elle est Docteur ès Sciences physiques (Paris, 1936)[3],[4].

L'astéroïde 1017 Jacqueline

L'astéroïde (1017) Jacqueline est découvert le par Benjamin Jekhowsky à Alger. Il est nommé en l'honneur de Jacqueline Zadoc-Kahn, une ancienne disciple du découvreur[6],[7].

Seconde Guerre mondiale

La propriétaire du Washington Post, Katharine Graham, raconte : « Avec la défaite de la France, mon père (Eugene Meyer) fit venir en Amérique deux familles de sa parenté française, qui, comme Juifs, étaient en danger. Il leur apporta soutien, aidant les hommes à se procurer un emploi et donna de l'argent pour éduquer les enfants ici. Malheureusement, son cousin Léon Zadoc-Kahn et son épouse, Suzanne, avaient déclinés l'offre de mon père pour les aider à quitter l'Europe, et sont morts finalement à Auschwitz. Leur fils Bertrand, un médecin qui dirigeait l'hôpital américain de Paris, se suicida par balles avec la défaite de la France. Sous le choc de sa perte, ils ne voulaient pas partir. La sœur de Bertrand, Jacqueline, resta en France et était cachée dans ce qui était au début la zone libre par une brave famille catholique. Elle et son mari. Jacques Eisenmann, étaient proches de mon père et sont toujours proches de moi. Ils sont bien des nonagénaires et immensément galants »[8].

Mort

Jacqueline Eisenmann est morte le dans le 7e arrondissement de Paris[2].

Publications

  • (en) Abstract. Societies and Academies. Nature volume 123, pages 113–115 (19 January 1929)
  • Biréfringence magnétique du paraazoxyanisol à des températures supérieures au point de disparition de l’état mésomorphe ; par Mlle Jacqueline Zadoc-Kahn. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 190, 1930.djvu/1588, p. 672[9]
  • [10]

Bibliographie

Références

  1. Jacqueline Eisenmann (Zadoc-Kahn). Geni.com.
  2. a et b Insee, « Acte de décès de Jacqueline Zadoc-Kahn », sur MatchID
  3. a b et c Jacqueline Zadoc-Kahn. geneanet.
  4. a et b Jacqueline Zadoc-Kahn Eisenmann (1904-1998): nom d'alliance. data.bnf.fr.
  5. a et b Jacques Charles Eisenmann. Geni.com.
  6. (en) Lutz Schmadel, Dictionary of Minor Planet Names, Volume 1, 2003, p. 88.
  7. Zadoc-Kahn (Jacqueline). Diccionario de Epónimos.
  8. (en) Katharina Graham. Personal History, 1998, p. 132-133.
  9. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 190, 1930.djvu/1588.
  10. Jacqueline Zadoc-Kahn Eisenmann, « Sur les propriétés magnéto-optiques et électro-optiques du para-azoxyanisol », Annales de Physique, vol. 11, no 6,‎ , p. 455–501 (ISSN 0003-4169 et 1286-4838, DOI 10.1051/anphys/193611060455, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • BnF (données)
    • WorldCat
  • Prof. S. N. Bose Archive. Letters from Bose to Jacqueline Eisenmann, from Berlin, from London; on 5oth anniversary of the Bose statistics. Letter from Jacqueline Eisenmann on Bose.
v · m
Cadre juridique
Rafles
Camps
Assassinats et déportation
Responsables allemands de la mise en œuvre
Responsables français de la mise en œuvre
Spoliation
 v · m Victimes notables
Victimes notables
A – B
C – F
G – J
K – L
M – R
S – Z
 v · m Survivants notables
Survivants notables
A – B
C – E
F – H
I – K
L
M – O
P – R
S
T – Z
Documentation
Lieux de mémoire
Justes parmi les nations
  • icône décorative Portail de la culture juive et du judaïsme
  • icône décorative Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • icône décorative Portail de Paris
  • icône décorative Portail de la physique
  • icône décorative Portail de l’astronomie
  • icône décorative Portail des planètes mineures et comètes
  • icône décorative Portail de la Shoah