Halima Xudoyberdiyeva

Halima Xudoyberdiyeva
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Fonction
Rédactrice en chef
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
TachkentVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Ҳалима ХудойбердиеваVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Poétesse, écrivaine, journalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Distinctions
Ordre de l'Insigne d'honneur
Ordre d'El-yurt hurmati (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Halima Xudoyberdiyeva (en ouzbek : Ҳалима Худойбердиева), née le à Bayaut (RSS d’Ouzbékistan) et morte le [1], est une poétesse ouzbèke dont les thèmes abordés à différents moments de sa carrière sont l'identité nationale et l'histoire de l'Ouzbékistan, les mouvements de libération et le féminisme. Elle est honorée du titre de Poète du peuple de l'Ouzbékistan.

Biographie

Halima Xudoyberdiyeva naît le à la ferme collective de Taraqqiyot à Boyovut, dans la région de Sirdaryo, en Ouzbékistan[2]. En 1972, elle obtient son diplôme de la Faculté de journalisme de l'université nationale d'Ouzbékistan[3]. Son premier emploi est celui d'éditrice au magazine Saodat. De 1975 à 1977, elle suit des études supérieures avancées à l'Institut de littérature Maxime-Gorki à Moscou. En 1978, elle devient responsable du département des publications de Yosh Gvardiya. De 1984 à 1994, elle occupe le poste de rédactrice en chef de Saodat. Elle est également la première présidente du Comité des femmes de l'Ouzbékistan de 1991 à 1994[2].

Selon Razia Sultanova, la poésie de Xudoyberdiyeva présente des « exemples parfaits » de la poésie soufie féminine d'Asie centrale[4].

Publications

Ilk Muhabbat (Premier amour), 1972
Oq Olmalar (Pommes blanches), 1973
Chaman (Jardin fleuri), 1974
Suyanch Tog'larim (Mes montagnes qui me soutiennent), 1976
Beliye Yabloki (traduction russe d'Oq Olmalar ), 1977
Bobo Quyosh (Grand-Père Soleil), 1977
Muqaddas Ayol (Femme sacrée), 1987
Bu Kunlarga Yetganlar Bor (Ceux qui ont atteint ces jours-ci), 1993
To'marisning Aytgani (Les paroles de Tomyris), 1996

L'anthologie de Xudoyberdiyeva intitulée Saylanma (Sélection), avec une préface du poète Abdulla Oripov, est publiée en 2000.

Récompenses et distinctions

En 1992, Xudoyberdiyeva est honorée du titre de Poète du peuple de l'Ouzbékistan et reçoit la médaille de l'Ordre de l'Insigne d'honneur[5]. En 2017, à l'occasion de son 70e anniversaire, elle se voit décerner la médaille de l'Ordre d'El-Yurt Hurmati (« Respect de la patrie »)[6].

Notes et références

  1. (uz) « O'zbekiston xalq shoirasi Halima Xudoyberdiyeva vafot etdi », Korrespondent,‎
  2. a et b « Таниқли шоира Ҳалима Худойбердиева-Би-би-си меҳмони », BBC Uzbek,‎
  3. AbdulAziz, « Ziyo istagan qalblar uchun – Halima Xudoyberdiyeva (1948) », ziyouz.com (consulté le )
  4. Razia Sultanova, From Shamanism to Sufism: Women, Islam and Culture in Central Asia, London and New York, Tauris, , 58–59 p. (ISBN 9781848853096, lire en ligne)
  5. a et b « Литература.уз . Halima Hudoyberdieva » [archive du ], literature.uz (consulté le )
  6. (uz) « Halima Hudoyberdieva », Литература.уз (literature.uz),‎

Liens externes

  • Sélection de poèmes de Halima Xudoyberdiyeva (en ouzbek)
  • Brève biographie et bibliographie de Xudoyberdiyeva (en ouzbek)
  • Page de la BBC sur Xudoyberdiyeva (en ouzbek)
  • Une traduction anglaise du poème Muqaddas Ayol (Femme sacrée), accompagnée du texte original ouzbek
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