Grigori Moïssevitch Maïranovski

Cet article est une ébauche concernant la biochimie et un chimiste soviétique.

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Grigori Moïssevitch Maïranovski
Biographie
Naissance
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Batoumi (gouvernement de Koutaïssi, Empire russe)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Formation
Deuxième université d'État de Moscou (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Médecin, biochimisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Laboratoire des poisonsVoir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Arme
NKVDVoir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
ColonelVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Grigori Moïssevitch Maïranovski (1899-1964) est, sous Staline, chef du laboratoire des poisons.

Il testait ses poisons sur des prisonniers politiques. Il les recevait en personne, leur donnait à manger et les mettait dans une pièce sans leur préciser quoi que ce soit. Puis il observait leur agonie. Son but était de trouver un poison ne laissant pas de trace, tuant par insuffisance cardiaque. Apprécié de ses supérieurs, il participera à de nombreuses expériences et assassinats politiques.

Après la Seconde Guerre mondiale, la guerre des clans faisait rage en Union soviétique et il en fut victime. Condamné en 1951 pour « possession illégale de poisons à domicile », il effectua 10 ans de prison avant de devenir professeur de chimie.

Voulant être réhabilité, il écrivit en 1964 à Khrouchtchev pour lui rappeler qu'ils s'étaient déjà rencontrés avant un assassinat politique auquel il avait participé. Il mourut peu après subitement d'une insuffisance cardiaque après un simple examen médical dans un hôpital moscovite réservé aux patients privilégiés[1].

Il a été surnommé le « Le Mengele de Staline »[2].

Notes et références

  1. Arkadi Vaksberg, Le Laboratoire des poisons : de Lénine à Poutine Buchet/Chastel 2007 p. 124
  2. (en-US) Andreï Kozovoï, « La mémoire empoisonnée de la Russie : aux origines de l’affaire Navalny », sur The Conversation, (consulté le )

Source

  • « Grigori Maïranovski, le "Docteur la mort" de Staline », Le Figaro, .

Liens externes

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