Esclavage et capitalisme

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Les relations entre esclavage et capitalisme sont débattues par les historiens et économistes de par le monde, certains estimant qu'il s'agit de deux systèmes concurrents, le second ayant historiquement supplanté le premier, d'autres considérant au contraire que l'esclavage et la traite négrière sont des manifestations essentielles, parce que pionnières, du monde capitaliste naissant. Dans le journal l'Humanité, Catherine Coquery-Vidrovich, historienne, soutient que l'esclavage profita au capitalisme, ainsi que son interdiction : les indemnités versées aux anciens esclavagistes leur permirent de réinvestir dans la finance ou l'industrie[1].

Bibliographie

  • (en) Edward E. Baptist, The Half Has Never Been Told: Slavery and the Making of American Capitalism, Basic Civitas Books, 2012 (ISBN 978-0465002962).
  • (pt) Fernando Henrique Cardoso, Capitalismo e escravidão no Brasil Meridional, Difusão Européia do Livro, 1962.
  • (fr) Jean-François Géraud, Les esclaves du sucre : Île Bourbon 1810-1848, Université de La Réunion, 2008 (ISBN 978-2916533544).
  • (en) Eric Williams, Capitalism & Slavery, The University of North Carolina Press, 1944.

Notes et références

  1. Pierre Chaillan, « L’esclavage et la traite négrière sont-ils constitutifs du capitalisme ? » Accès limité, (consulté le )
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