Chapelle de la Transfiguration du Sauveur de Thessalonique

Chapelle de la Transfiguration du Sauveur
Présentation
Type
ÉgliseVoir et modifier les données sur Wikidata
Partie de
Civilisation
Empire byzantinVoir et modifier les données sur Wikidata
Diocèse
Style
Architecture byzantineVoir et modifier les données sur Wikidata
Surface
270 m2Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d) ()
Site archéologique de Grèce (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Logo du patrimoine mondial Patrimoine mondial
Identifiant
456-012Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localisation
Coordonnées
40° 37′ 56″ N, 22° 57′ 03″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

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La chapelle de la Transfiguration du Sauveur (en grec moderne : Ναός Μεταμόρφωσης του Σωτήρα / Metamórfosis tou Sotíra) ou église du Sauveur est une chapelle byzantine du XIVe siècle située à Thessalonique, en Grèce. Elle se trouve au sud de la rue Egnatía (el), près de l'Arc de Galère et non loin des églises de l'Ypapantís (el) et Panagoúda (el). L'emplacement au-dessous du niveau actuel du bâtiment et sa petite taille rendent l'édifice discret. La chapelle fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1988 au sein du bien intitulé « Monuments paléochrétiens et byzantins de Thessalonique »[1].

Histoire

La chapelle a vraisemblablement été construite comme église funéraire vers 1350 et était initialement consacrée à la Mère de Dieu (Panagía)[2]. Elle n'a jamais été convertie en mosquée lors de la domination ottomane[3]. Elle a subi de graves dommages lors du tremblement de terre de 1978 (en)[4], qui ont ensuite été réparés; des fouilles archéologiques ont été menées en parallèle.

Architecture

La partie inférieure du monument est composée de pierres brutes tandis que la partie supérieure est construite en briques. La chapelle présente un plan centré tétraconque, avec un dôme reposant sur un tambour relativement haut divisé par des archivoltes et demi-colonnes aveugles[5]. Devant la salle centrale se trouve un narthex construit en 1936 à l'emplacement d'un plus ancien[6]. Les fresques de la coupole représentent le Christ triomphant dans l'auréole centrale, qui est porté par des anges, en compagnie de la Mère de Dieu et des apôtres. Entre les fenêtres du tambour apparaissent huit prophètes, au-dessus de représentations de la vie du Christ.

Notes et références

Notes

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Kapelle der Verklärung des Erlösers (Thessaloniki) » (voir la liste des auteurs).

Références

  1. (en) UNESCO World Heritage Centre, « Paleochristian and Byzantine Monuments of Thessalonika », sur www.whc.unesco.org (consulté le ).
  2. Eftychia Kourkoutidou-Nikolaidou et Anastasia Tourta 1997, p. 41.
  3. Eftychia Kourkoutidou-Nikolaidou et Anastasia Tourta 1997, p. 43.
  4. (en) British School at Athens, Archaeological Reports, Athènes, Council of the Society, (lire en ligne), p. 48.
  5. (de) Apostolos Papajannopoulos, Baudenkmäler Thessalonikis, Thessalonique, Rekos, , 139 p., p. 97.
  6. (en) David Ricks et Paul Magdalino, Byzantium and the Modern Greek Identity, Londres, Routledge, , 200 p. (ISBN 978-1-351-95368-9, lire en ligne), p. 161.

Voir aussi

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  • Chapelle de la Transfiguration du Sauveur de Thessalonique, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • (el) Eftychia Kourkoutidou-Nikolaidou, Ναός του Σωτήρος Χριστού Θεσσαλονίκη [« L'église du Sauveur, Thessalonique »], Athènes, Kapon,‎ , 133 p. (ISBN 978-960-7037-89-3).
  • (de) Eftychia Kourkoutidou-Nikolaidou et Anastasia Tourta, Spaziergänge durch das Byzantinische Thessaloniki [« Promenades à travers Thessalonique byzantine »], Athènes, Kapon, , 224 p. (ISBN 960-7254-48-1), p. 41.
  • (el) Eftychia Kourkoutidou-Nikolaidou, « Το εγκαίνιο του ναού του Σωτήρος στη Θεσσαλονίκη [« L'inauguration de l'église du Sauveur à Thessalonique »] », dans collectif, Η Θεσσαλονίκη και τα μνημεία της [« Thessalonique et ses monuments »], vol. 1, Centre d'histoire de Thessalonique,‎ , 750 p., p. 205–217.

Articles connexes

Liens externes

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