Café Gondrée


Cet article est une ébauche concernant la Seconde Guerre mondiale, le Calvados, une brasserie ou un café et les monuments historiques français.

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Café Gondrée
Présentation
Destination initiale
Café
Destination actuelle
Café - Musée
Propriétaire
Arlette Gondrée-Pritchett[1]
Patrimonialité
Logo monument historique Inscrit MH (1987)[2]
Localisation
Région
Normandie
Département
Calvados
Commune
Bénouville
Coordonnées
49° 14′ 33″ N, 0° 16′ 30″ OVoir et modifier les données sur Wikidata
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Le café Gondrée est un café situé à Bénouville, à proximité directe du Pegasus Bridge.

Le café Gondrée, situé à 20 m du Pegasus Bridge et où se trouvaient Thérèse et Georges Gondrée, est souvent présenté comme la première maison de France continentale à avoir été libérée, pendant le débarquement de Normandie le . Cependant, l'historien Norbert Hugedé a publié, dans son ouvrage consacré à l'Opération Deadstick, que c'est la maison située en face et appartenant à Louis Picot qui aurait été contrôlée en premier lors des combats. La maison Gondrée n'aurait ouvert ses portes aux soldats alliés qu'au petit matin du Jour J[3],[4].

Il demeure que le couple Gondrée, des résistants, avait renseigné pendant plusieurs mois les Anglais avant le Débarquement, notamment en ce qui concerne le dispositif allemand entourant le pont. Après la guerre, des parachutistes britanniques prennent l'habitude de venir fêter l'anniversaire de ce jour historique dans ce café. L'une des filles du couple, Arlette Gondrée, a par la suite repris la gestion du café, rebaptisé Café Gondrée Pegasus Bridge. Tous les , à 23 h 16, elle offre le champagne aux vétérans présents. Les murs sont couverts de photos des chefs de l'opération, de vieux casques, insignes et de drapeaux[5]. Elle est cependant en conflit avec sa sœur, Françoise Gondrée, qui s'estime également dépositaire de cette mémoire[6].

Il est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du , modifié le [2].

Références

  1. Sylvie Soubes, « Du rififi autour du café Gondrée », L'Hôtellerie Restauration, no 2525,‎ (lire en ligne).
  2. a et b Notice no PA00111078, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. « Pegasus Bridge - 6 juin 1944 », sur DDay-Overlord.com (consulté le ).
  4. Norbert Hugedé, Le commando du pont Pégase, Paris, France-Empire, , 178 p. (ISBN 2-7048-0429-X).
  5. Adrien Jeaulmes, « Et Pégase se posa à Bénouville », Le Figaro, samedi 16 / dimanche 17 juillet 2016, page 20.
  6. Marion Cocquet, « Débarquement : à Pegasus Bridge, la guerre continue », lepoint.fr, 25 juillet 2014.

Liens externes

  • Cour de Cassation, Chambre civile 1, du 10 mars 1999, 96-18.699, Publié au bulletin. Droit du propriétaire de s'opposer à toute exploitation de son bien - Photographies.
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