Émile Froment-Meurice

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Pour les autres membres de la famille, voir Froment-Meurice.

Émile Froment-Meurice
Naissance

Paris
Décès
(à 76 ans)
Paris
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Mahler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pierre Henri Émile Froment-Meurice
Nationalité
Drapeau de la France France
Activité
Orfèvre, Joaillier
Maître
Lieu de travail
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille Froment-MeuriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Louise-Henriette Mainguet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Marie-Anne-Émilie Froment-Meurice (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Rose Tassin de Moncourt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
François Froment-Meurice
Jacques Froment-MeuriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Émile Froment-Meurice (1837-1913) est un orfèvre et joaillier parisien. Il a exécuté un très grand nombre d'œuvres sous le Second Empire et la Troisième République.

Biographie

Tombe au cimetière du Père-Lachaise.
Article connexe : Famille Froment-Meurice.

Émile est le petit-fils d'un orfèvre, François Froment (1773-1803) et fils d'un autre orfèvre, François-Désiré Froment-Meurice (1802-1855). Il reprend l'atelier de son père à la mort de celui-ci et en prend la direction à sa mère en 1859. Il s'installe 52, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Il débute à l'exposition universelle de 1867 où la maison Froment-Meurice expose notamment un monumental dessus de cheminée, destiné à l'Hôtel de ville de Paris où il disparaîtra dans l'incendie de la Commune. Comme son père, il est fournisseur officiel de la ville de Paris, mais il fournit aussi Napoléon III, ou le duc d'Aumale à son retour d'exil dans son château de Chantilly. Il y réalise notamment des cadres pour des œuvres et des garnitures de cheminées[1]. Il se retire en 1907 sans successeur.

Il est le père de François Froment-Meurice, conseiller municipal, et de Jacques Froment-Meurice, sculpteur, élève d'Henri Chapu.

Avec son épouse, Rose Tassin de Moncourt, né en 1839, mariés depuis le , il meurt brutalement dans l'écroulement de leur hôtel particulier, situé au no 46 de la rue d'Anjou à Paris[2]. Le couple est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (19e division).

Œuvres conservées dans des musées ou collections publiques

Boîte à bijoux, 1867, Musée d'art du comté de Los Angeles

Distinction

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

  • « Cote L1042003 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • Valérie Goupil, « La Madeleine ou le plus bel écrin des Froment-Meurice », sur La Tribune de l'Art, (consulté le )

Notes et références

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Émile Froment-Meurice, sur Wikimedia Commons
  1. a b c d e et f « Le prince et l’orfèvre. Froment-Meurice et le duc d’Aumale - dossier de presse de l'exposition », sur Château de Chantilly (consulté le )
  2. « Une maison s'effondre », in: L'Univers, 27 avril 1913 — sur Gallica.
  3. Notice no PM25001743, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  4. Notice sur le site de l'UCAD
  5. Notice du V&A
  6. Notice du LACMA
  7. Notice du V&A
  8. Notice sur le site du V&A
  9. Notice no IM19001164, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  10. Notice de l'UCAD
  11. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
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